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Voici des choses à lire ou consulter à propos de The Sweet Talk:
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- Comment procédez-vous en général pour composer un morceau?
Je le fais dans l'ordre inverse de la normale, pour ainsi dire. En fait, un musicien de rock commencerait à la guitare acoustique, en chantant quelque chose et en s'accompagnant des accords de guitare qui conviendrait. Puis il jouerait cela à son groupe et les membres du groupe ajouteraient leurs parties: guitares électriques, une ligne de basse et de la batterie.
Je commence par les pistes de batterie. N'ayant pas de batteur et aucun moyen d'enregistrer décemment un kit de batterie, j'utilise mon synthétiseur Ensoniq SD1. Je programme les sons du kit de batterie en premier, puis enregistre quelques mesures de batteries qui s'adapteraient à différentes parties d'une chanson future. J'ajoute des breaks, des variations, et programme ensuite la structure complète. Une intro, les couplets, refrains, un ou des ponts ou transitions, peut-être une coda. Si la batterie sonne bien, j'ajoute des lignes de basse, puis des accords de clavier peut-être, puis viennent les parties de guitare. Je panique alors, réalisant que je dois créer des paroles, et pire encore, trouver une mélodie de chant acceptable par-dessus tout cela.
Ce n'est certainement pas la bonne façon de construire une chanson, mais ça fonctionne pour moi. J'ai toujours procédé de cette façon. Cela vient de mon histoire comme un chanteur dans des groupes de rock locaux. Les gars arrivaient avec une chanson terminée où seules les paroles et les voix manquaient. Ils ne voulaient pas chanter, ils ne savaient pas comment écrire des paroles, et c'était ma mission de mettre ma voix sur des chansons terminées par ailleurs. J'ai d'abord été pris de panique à l'idée de chanter, mais bien plus maladroit que les autres sur n'importe quel instrument, donc c'était ma seule chance de jouer un rôle dans un groupe de rock.
- Comment définiriez-vous le genre de musique que vous faites?
Je trouve difficile de le définir positivement. Tout le monde serait sûrement d'accord sur le fait que ce n'est ni du blues, ni du reggae, ni du funk, ni du hard rock, ni de l'électro, ni du jazz. La plupart des gens en France diraient que c'est «pop-rock».
Cela a évolué. Je faisais de la musique tout à fait bizarre au début, parce qu'incapable de faire quelque chose de plus classique. Maintenant, je tente de trouver des mélodies vocales qui n'ont pas déjà été entendues dans d'autres chansons auparavant. Noel Gallagher explique que le plus important est d'avoir un p... de bon refrain, et je suis plutôt d'accord. Voilà ce que je veux faire. Je ne vais pas tenter de rivaliser avec d'autres par la virtuosité, je ne serai jamais un virtuose sur aucun instrument. Mais peut-être que je peux essayer de trouver le Saint Graal des refrains.
- Quelles sont vos influences?
J'ai écouté presque toutes les formes possibles de la musique rock. Plusieurs genres m'ont touché depuis toujours: le rock psychédélique des années soixante, le punk rock, une partie de la New Wave des années 80, la Brit pop, mais aussi le rock progressif. Une musique fonctionne pour moi quand elle est autre chose qu'une simple redite, quand les mélodies sont inédites, quand les sons sont originaux et travaillés, lorsque l'artiste ou le groupe ont créé un son original. Je m'ennuie avec les groupes qui produisent une musique déjà produite par d'autres avant eux.
Cela a évolué. Je faisais de la musique tout à fait bizarre au début, parce qu'incapable de faire quelque chose de plus classique. Maintenant, je tente de trouver des mélodies vocales qui n'ont pas déjà été entendues dans d'autres chansons auparavant. Noel Gallagher explique que le plus important est d'avoir un p... de bon refrain, et je suis plutôt d'accord. Voilà ce que je veux faire. Je ne vais pas tenter de rivaliser avec d'autres par la virtuosité, je ne serai jamais un virtuose sur aucun instrument. Mais peut-être que je peux essayer de trouver le Saint Graal des refrains.
- Quel est votre prochain projet?
Depuis que j'ai compris que je pouvais chanter mes chansons tout en jouant la partie de guitare rythmique, j'ai de nouveau une énorme envie de jouer sur scène. J'ai chanté sur scène au sein de divers groupes locaux, mais je ne faisais que chanter. Puis il y a eu une longue période sans groupe et je pensais que mes chansons ne serait jamais joué en public. Maintenant je me rends compte qu'elles fonctionnent très bien sur scène, voilà ce que je veux poursuivre.
Je me suis aussi rendu compte que je n'avais pas à rester sans rien faire en pensant que je n'avais pas d'inspiration. Maintenant, il me suffit de commencer un morceau, de m'acharner dessus, et la plupart du temps cela abouti à une nouvelle chanson. Cela fonctionne la plupart du temps, donc je veux composer du nouveau matériel et je suis sur de progresser.
- Quel équipement d'enregistrement utilisez-vous?
Au début des années 80, j'utilisais un radiocassette portable stéréo. Ceci est tout ce dont je disposais adolescent. Puis vint un magnétophone Revox 4 pistes d'occasion et cela a tout changé. Je remplissais trois pistes, les mixais Sur le quatrième, et avais de nouveau les trois premières pistes disponibles pour des overdubs. Je savais que les Beatles avaient enregistré Sargent Pepper sur un magnétophone 4 pistes, je me suis convaincu que des chefs-d'oeuvres peuvent donc être réalisés avec seulement 4 pistes. En fait, je me leurrais quelque peu: les Beatles pouvaient jouer quatre instruments à la fois, moi, je ne pouvais évidemment jouer qu'un instrument à la fois.
Dans les années 90, j'ai utilisé un magnétophone Fostex 8 pistes, puis j'ai acheté un énorme 16 pistes Tascam d'occasion, dont je me suis servi pour ce que j'appelle mon «deuxième album».
Maintenant, croyez-le ou non, j'utilisé un logiciel open source: Audacity. Je branche un mini-jack stéréo dans l'entrée ligne de mon ordinateur dans la fiche, j'enregistre la piste stéréo, j'ajoute autant de piste que je le veux, j'ajuster les niveaux si nécessaire, et voilà.
J'utilise beaucoup de guitares électriques différentes, les passe à travers un multi-effets Roland GT5. La voix passe aussi par le GT5. Les batteries, les claviers, et la plupart des lignes de basse sont produites sur mon antique Ensoniq SD1. Cet engin a le séquenceur le plus évident à utiliser que j'ai jamais eu entre les mains, et les sons sont ok.